Un homme originaire du Moyen-Orient avait présenté une demande d’emploi dans une maison d’édition.
Il avait reçu un message téléphonique indiquant que l’entreprise désirait lui fixer une entrevue en personne. Il avait rappelé, et une entrevue téléphonique avait eu lieu. Au début de la conversation, son accent avait été remarqué et on lui avait demandé d’où il venait. Il avait révélé son origine ethnique. L’entrevue s’était poursuivie, y compris une discussion et des négociations salariales, mais on ne lui avait pas fixé de date d’entrevue en personne. Il avait appelé de nouveau, pour se faire dire qu’il avait poussé trop loin les négociations salariales et que « ce ne sont pas des chameaux que nous vendons, ici ». Il avait appris que l’entreprise avait déjà embauché quelqu’un d’autre, puis on avait raccroché.
L’entreprise a accepté de dispenser une formation antidiscriminatoire et de distribuer de la documentation sur l’embauchage, à ses cadres et notamment à la personne qui avait mené l’entrevue. Une formation sur la lutte contre la discrimination devait par la suite être dispensée à tout le personnel de direction et de supervision, avec la confirmation écrite que cette formation avait bien eu lieu et un résumé des domaines traités et du matériel distribué.L’entreprise a accepté de dispenser une formation antidiscriminatoire et de distribuer de la documentation sur l’embauchage, à ses cadres et notamment à la personne qui avait mené l’entrevue. Une formation sur la lutte contre la discrimination devait par la suite être dispensée à tout le personnel de direction et de supervision, avec la confirmation écrite que cette formation avait bien eu lieu et un résumé des domaines traités et du matériel distribué.