Mme Khan a fait l’objet d’injures racistes à maintes reprises au travail et a été témoin de violence verbale à l’endroit d’autres employés de diverses ethnies. Elle a demandé à son employeur à maintes reprises de cesser ce comportement et elle a finalement été congédiée.
Le Tribunal a conclu que les références délibérément cruelles employées à l’égard de la Requérante indiquaient que l’employeur la considérait comme étant inférieure. Il a fait remarquer que les témoignages des employés actuels en faveur du propriétaire étaient incohérents et embarrassants, et qu’ils cherchaient à cacher des aspects du comportement de ce dernier, en particulier son emploi de commentaires raciaux, et à le présenter sous un jour plus favorable.
Le Tribunal a ordonné :
- que la somme de 25 000 $ soit versée à la Requérante pour violation de son droit inhérent d’être à l’abri de toute discrimination et de tout harcèlement, et pour atteinte à sa dignité, souffrances morales et perte d’estime de soi;
- que l’employeur embauche un expert en matière de droits de la personne aux fins d’élaborer une politique de protection des droits de la personne et une politique anti-harcèlement dans un délai de six mois, afin de la distribuer à ses employés actuels et à tous les employés qu’il embauchera à l’avenir;
- que l’employeur reçoive une formation sur les droits de la personne.
Pour lire le texte intégral de la décision (en anglais seulement), consultez CanLII.