Ranjit Khatkur intenta une requête en droits de la personne contre son employeur, la Commission scolaire de l’arrondissement Peel. Elle soutenait qu’en raison de sa race, le conseil avait refusé de la promouvoir au poste de directrice adjointe. Le Toronto Star suivit l’audience et en novembre 2012, il rapporta que la requête demandait que le Tribunal ordonne à la Commission de :
- développer des politiques d’équité qui tiennent compte des groupes marginaux;
- évaluer les processus d’embauche, de promotion et de rétention, avec la participation de groupes des minorités visibles;
- s’assurer d’une présence plus proportionnelle des minorités visibles au sein de la haute direction;
- former les cadres, dont les directeurs et leurs adjoints, au sujet de l’équité en intégration et des défis qui se posent aux minorités visibles.
L’article du Star mentionnait que selon des données de 2007-2008, seuls 5 des 235 directeurs (soit 2% d’entre eux) de la Commission étaient d’origine sud-asiatique, tandis que 30% des résidants de la région de Peel venaient du sud de l’Asie.
Le Centre négocia un règlement confidentiel de la requête de Mme Khatkur avant la fin de son audience.
Le 23 janvier 2013, la Commission scolaire de l’arrondissement Peel publia un communiqué de presse à propos de son nouveau Plan d’action pour l’équité dans l’embauche et à la promotion.