Une étudiante du secondaire a commencé à subir de la moquerie par courriel et sur les médias sociaux par un groupe de filles de son école. Ces dernières incitaient les autres étudiants à la harceler sexuellement et à l’abuser verbalement dans les couloirs.

Ses parents ont parlé au directeur et au directeur adjoint, lesquels n’ont pas pris au sérieux cette situation et ils ont manqué d’enquêter sur cette affaire. Puisque ni l’école ni la police ne sont intervenues, elle a changé d’école, mais le harcèlement en ligne s’est poursuivi. De plus, le groupe a dit aux autres étudiants de sa nouvelle école qu’elle était une « salope » et elles ont utilisé d’autres termes péjoratifs à caractère sexuel.

Le CAJDP a fait valoir que l’école avait une obligation, semblable à celle des employeurs, de prendre des mesures pour créer un environnement exempt de harcèlement et de mener une enquête complète si nécessaire.

Le CAJDP a négocié une entente qui incluait :

  • Compensation pécuniaire au motif de discrimination;
  • Lettre devant être remise à tous les élèves et les parents expliquant un nouveau processus à l’égard des plaintes sur le harcèlement;
  • Tous les directeurs et directeurs adjoints de la commission scolaire du district suivront une formation traitant de harcèlement sexuel pour l’année scolaire 2014-2015;
  • La commission scolaire offrira une formation à tous les enseignants et les travailleurs de l’enseignement du niveau secondaire portant sur le code des droits de la personne, la politique de sensibilisation et d’intervention pour l’intimidation, la politique disciplinaire et le code de conduite.