Une réceptionniste à temps partiel était harcelée sexuellement par son superviseur. Il lui faisait des commentaires sur son corps et des attouchements. De plus, il lui envoyait des courriels et des messages textes sexistes et racistes. La réceptionniste et certains de ses collègues ont porté plainte à ses supérieurs, qui leur répondirent que des mesures seraient prises pour remédier à la situation. Toutefois, le superviseur demeura en poste et l’on informa notre cliente qu’elle devrait continuer de travailler avec lui.
Aidée par un avocat du CAJDP, elle a déposé une plainte devant le Tribunal des droits de la personne, suite à laquelle le harceleur lança une campagne destinée à la discréditer au sein de la communauté et l’accusant de souffrir de troubles mentaux. Dans la petite communauté où se déroulaient les événements, l’impact pour cette femme fut considérable.
Le CAJDP a négocié un règlement qui comprenait :
- Une indemnité pour la discrimination;
- Huit mois de plein salaire et d’avantages sociaux;
- Une lettre de recommandation positive;
- Une clause de non-dénigrement mutuel.