Une femme était harcelée sexuellement sur son lieu de travail par son patron, qui était aussi copropriétaire de l’entreprise. Il lui faisait des commentaires à connotation sexuelle, lui écrivait des lettres, faisait des livraisons chez elle en dehors des heures de travail et avait tenté de l’embrasser à maintes reprises. Lorsqu’elle a signalé ces comportements à l’autre copropriétaire, ce dernier lui a dit qu’une petite dose de harcèlement était normale dans l’industrie de la construction.

Elle a démissionné.

Le CAJDP a négocié un règlement qui comprenait :

  • Une indemnité pour la discrimination;
  • Une indemnité pour la perte de revenu et les dépenses encourues pour ses déplacements vers son nouveau lieu de travail, situé à plus grande distance de chez elle;
  • Élaboration d’une politique en matière de harcèlement sexuel.