Justicia for migrant workers est intervenu dans l’affaire OPT c. Presteve Foods Limited et a été représenté par le Centre. Les deux demanderesses (qui étaient de 39 initialement) ont été représentées par Unifor.

Le Centre a engagé l’expert Dr Kerry Preibisch qui est venu témoigner relativement à la nature des programmes destinés aux travailleurs migrants au Canada. À la lumière de la preuve présentée par le Dr Preibisch, le vice-président a présenté ses observations portant sur « les vulnérabilités particulières et spéciales des travailleurs migrants en Ontario, particulièrement en ce qui concerne le permis de travail fermé qui les lie à un seul employeur, étant ainsi exposés en permanence à la menace et à la crainte de perdre leur emploi sans raison et sans aucun processus d’appel ou de révision. »

Le vice-président a souligné que l’employeur était « à plusieurs reprises explicite au sujet de cette menace de la retourner au Mexique si elle ne se conformait pas à ses demandes, et il avait démontré qu’il était capable d’agir ainsi en rapatriant d’autres femmes. » Les « demandes » de l’employeur incluaient des agressions sexuelles répétées.

Le vice-président a également souligné qu’il n’avait pas la compétence pour rendre des ordonnances au sujet des Programmes des travailleurs étrangers temporaires puisqu’il s’agit d’un programme fédéral, la province n’était pas partie aux procédures et le tribunal n’a la compétence qu’en Ontario.

Le Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne exhorte les gouvernements provinciaux et fédéral de prendre connaissance de la preuve dans cette affaire et d’élaborer des mesures de protection pour les travailleurs migrants au Canada.

Consultez ici notre communiqué conjoint avec Unifor et Justicia for Migrant Workers.

Consultez la décision ici.