Trois femmes travaillaient comme réceptionnistes dans un salon de coiffure jusqu’à ce que du harcèlement sexuel continu les empêche de rester.

Le Tribunal des droits de la personne de l’Ontario a conclu que le propriétaire du salon « rendait les requérantes mal à l’aise et nerveuses, se demandant jusqu’où pourraient aller son harcèlement sexuel, ses sollicitations et ses avances. Lorsqu’il se trouvait au salon, elles avaient les nerfs à vif. »

Le Tribunal a aussi conclu que les femmes ont continué à occuper leurs fonctions « jusqu’à ce que la situation devienne si intolérable qu’elles décident de quitter leur emploi avec raison. Elles ont laissé leur emploi à cause des avances non sollicitées, de son comportement à caractère sexuel et aussi le fait qu’elles n’étaient aucunement protégées de cet individu. »

Le Tribunal a ordonné le salon de coiffure à payer aux trois requérantes :

  • plus de 100 000 $ à titre d’indemnisation pécuniaire au motif de discrimination et de harcèlement;
  • 40 000 $ à titre de salaire perdu.

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